From: Lemaire Marc
Sent: Sunday, June 03, 2012 10:14 AM
Subject: n°54 - Journal de Syrie- du 25-05 au 02-06- - a1 - Houla: crime contre l'humanité : qui sont ces criminels-tueurs?
Face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Sa diffusion est un acte de résistance.
Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre
Les médias occidentaux dans leurs larges majorités ont de tout temps accepté les versions de l'armée israélienne et ferment les oreilles aux autres sources.
Journal de Syrie
n°54 du 25-05 au 01-06
C.De broeder & M.Lemaire
Le " Journal de Syrie" est visible sur les blogs :
a) sur nos blogs :
c) Et sur le site de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html & http://boycottisraelinternational.com
d) sur le site : www.palestine-solidarite.org à cette adresse : http://www.palestine-solidarite.org/Journaux_Palestiniens.htm
NB : Si vous vouleznous contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be
Sommaire de la lutte pour la libération du territoire.
Tiré à part
Une photo d'Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie .
Houla/crime contre l'humanité : qui sont ces criminels-tueurs? (vidéo)
Pour le parti communiste russe: Le massacre d'al-Houla est l'uvre des services secrets occidentaux.
En réponse à la déclaration des Nations Unies concernant le massacre d'al-Houla.
Alerte info: en Syrie (Houla), l'ONU dédouane finalement le Gouvernement syrien.
Louis Denghien : La Russie et la Chine sifflent (déjà) la fin de la récréation à François Hollande - et à d'autres...
Analyse
1 Politique de l'OTAN
Le dernier Sommet de l'Otan n'a fait aucune déclaration publique à propos de la Syrie.
2 Politique des Usa
Les grandes manuvres
Washington appelle à éviter une intervention militaire.
Des Canons ... pas du beurre
Expulsions d'ambassadeurs syriens: les Occidentaux durcissent le ton.
4 Pays Arabes & voisins
Israël
IRIB : Ehud Barak félicite les pays qui expulsent les ambassadeurs syriens.
4 Europe
1 Russie
L'expulsion des ambassadeurs syriens est contreproductive (Moscou)
5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
5-1 Tony Cartalucci : Guerre civile en Syrie et ingérence occidentale: Les escadrons de la mort de l'OTAN ont-ils uvré à Houla ?
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Tiré à part
Une photo d'Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie .
http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761033/Une_photo_d'Irak_pour_illustrer_le_massacre_de_Houla_en_Syrie.html
Bévue, aujourd'hui, sur le site de la BBC. Pour illustrer un article sur le massacre de Houla en Syrie, qui fait les gros titres de l'actualité depuis samedi, le site de la BBC a publié une photo montrant un enfant sautant au dessus de rangées de cadavres emmaillotés dans un linge blanc.
En découvrant le cliché, son auteur, le photographe Marco di Lauro, qui travaille pour Getty Images, dit au Télégraph avoir "failli tomber de sa chaise". Et pour cause, la photo a été prise le 27 mars 2003 en Irak, au sud de Bagdad.
En légende de la photo publiée sur le site de la BBC, il est écrit que le cliché a été transmis par un activiste, que son authenticité n'a pu être vérifiée mais qu'il est censé montrer les victimes du massacre de Houla.
Bévue, aujourd'hui, sur le site de la BBC. Pour illustrer un article sur le massacre de Houla en Syrie, qui fait les gros titres de l'actualité depuis samedi, le site de la BBC a publié une photo montrant un enfant sautant au dessus de rangées de cadavres emmaillotés dans un linge blanc.
En découvrant le cliché, son auteur, le photographe Marco di Lauro, qui travaille pour Getty Images, dit au Télégraph avoir "failli tomber de sa chaise". Et pour cause, la photo a été prise le 27 mars 2003 en Irak, au sud de Bagdad.
En légende de la photo publiée sur le site de la BBC, il est écrit que le cliché a été transmis par un activiste, que son authenticité n'a pu être vérifiée mais qu'il est censé montrer les victimes du massacre de Houla.
Houla: crime contre l'humanité : qui sont ces criminels-tueurs? (vidéo)
Ces images insoutenables sont la meilleure preuve : les soldats syriens pourront-ils commettre des crimes pareils? Les médias occidentaux accusent l'armée syrienne d'avoir bombardé des maisons et tué les enfants? Mais sur ces images y-a-t-il la moindre trace de bombardement? les corps portent-ils les traces de brûlures ?
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Louis Denghien : La Russie et la Chine sifflent (déjà) la fin de la récréation à François Hollande - et à d'autres...
Eh bien, François Hollande va devoir trouver un nouveau sujet de conversation avec Vladimir Poutine, vendredi. Le nouveau président de gauche (formatée atlantiste) n'avait pas exclu, voici 24 heures, de faire participer la France à une intervention militaire contre la Syrie, « comme en Libye », pourvu que celle-ci soit autorisée par l'ONU. Mais le président français et BHL n'auront pas attendu longtemps la mise au point du meneur de jeu russe. Mardi soir, quelques dizaines de minutes après l'intervention de Hollande, comme pour calmer les excités occidentaux croyant leur heure revenue à la faveur du drame toujours pas éclairci de Houla, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov a averti que la Russie ne laisserait pas le Conseil de sécurité autoriser une telle intervention : Moscou « est catégoriquement opposée à toute intervention extérieure dans le conflit syrien qui ne ferait qu'aggraver la situation avec des conséquences incalculables pour la Syrie et le reste de la région« .
Eh bien, François Hollande va devoir trouver un nouveau sujet de conversation avec Vladimir Poutine, vendredi. Le nouveau président de gauche (formatée atlantiste) n'avait pas exclu, voici 24 heures, de faire participer la France à une intervention militaire contre la Syrie, « comme en Libye », pourvu que celle-ci soit autorisée par l'ONU. Mais le président français et BHL n'auront pas attendu longtemps la mise au point du meneur de jeu russe. Mardi soir, quelques dizaines de minutes après l'intervention de Hollande, comme pour calmer les excités occidentaux croyant leur heure revenue à la faveur du drame toujours pas éclairci de Houla, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov a averti que la Russie ne laisserait pas le Conseil de sécurité autoriser une telle intervention : Moscou « est catégoriquement opposée à toute intervention extérieure dans le conflit syrien qui ne ferait qu'aggraver la situation avec des conséquences incalculables pour la Syrie et le reste de la région« .
Décidément, dans le monde où nos vivons, seul le bon sens est révolutionnaire ! La mise au point de Gatilov intervient trois jours avant la visite à Paris de Vladimir Poutine, que Hollande comptait bien convaincre de baisser la garde sur la Syrie et de troquer, en quelque sorte, Bachar al-Assad contre des promesses de garanties quant aux intérêts locaux russes.
Un bonheur n'arrivant jamais seul, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a annoncé quasi-simultanément que Pékin s'opposerait, elle aussi, à toute intervention militaire, et que pour le reste, la Chine « ne soutient aucun changement forcé de régime« . Et Liu Weimin a donné une illustration concrète de cette position en indiquant qu'il n'était évidemment pas question pour les autorités de son pays d'expulser l'ambassadeur syrien à Pékin.
Nous sommes contents, mais pas vraiment surpris
Tout ceci à vrai dire n'est surprenant que pour les présentateurs illettrés et formatés des journaux d' »information » français : nous avons écrit ici que la Russie et Chine n'avaient pas, depuis des mois, pris les positions que l'on sait sur la crise syrienne pour en changer subitement à cause d'une nouvelle offensive diplomatico-médiatique d'ampleur des bellicistes de l'Ouest. Sur la Syrie, Poutine joue une partie de la nouvelle crédibilité internationale russe, et la sienne propre. Il était donc totalement exclu qu'il « bouge » sur le sujet.
Du reste les interrogations formulées à haute voix par Sergueï Lavrov et d'autres pontes de la diplomatie russe sur les circonstances et les responsabilités des tueries de Houla constituaient déjà une indication que Moscou avait flairé sinon un montage, du moins une manipulation de grande ampleur de l'opinion internationale à des fins déstabilisatrices et bellicistes. Certes, après Houla, la Russie, avec la Chine, avait accepté de signer une déclaration du Conseil de sécurité incriminant l'usage par le gouvernement syrien d'armes lourdes. Mais Guennadi Gatilov l'a bien précisé : il s'agissait juste d'envoyer au gouvernement syrien un « signal assez fort » pour qu'il modère autant que possible ses réactions militaires aux attaques des groupes armés. Cette déclaration votée à l'unanimité des 15 membres du Conseil « représente une réaction suffisante » pour reprendre les mots du haut-responsable russe.
François Hollande prend là sa première leçon de realpolitik. Comme son mentor Obama, il va devoir en rabattre. Bien sûr, le président français va essayer, avant Obama mais comme lui, de convaincre le président russe d'au moins lâcher Bachar, quitte à trouver une formule de gouvernement de transition assurant une représentation minimum de l'ancienne équipe dirigeante. Mais; et là encore au risque de nous répéter, il est plus que douteux que Poutine se laisse convaincre : le départ forcé de Bachar signerait évidemment le début d'un processus de décomposition du pouvoir syrien, accéléré par tout ce que le pays compte de bandes armées islamistes. Ce serait la fin, dans un chaos sanglant, de la Syrie souveraine, peut-être très vite la prise du pouvoir par des factions qui considèrent la Russie comme une ennemie et vendraient le pays à la Turquie ou à l'OTAN.
C'est bien pourquoi tout ce qu'on a entendu depuis Houla ressort à l'intimidation verbale, aux manuvres obliques, mais ne peut se transformer en action diplomatique et militaire effective. François Hollande, comme Barack Obama, n'aura pas « sa » Libye ni son Irak, lui qui a érigé Mercredi 30 mai 2012
François Mitterrand en modèle.
Publié le 31 mai 2012 avec l'aimable autorisation d'Info Syrie
Analyse
Ahmadenejad: L'ingérence étrangère est le problème essentiel dans toutes les questions de Syrie
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Le président iranien Mahmoud Ahmadenejad a affirmé la nécessité de châtier les auteurs du massacre d'Houla dans la banlieue de Homs.
"L'ingérence étrangère est le problème essentiel dans toutes les questions de Syrie", a jugé le président iranien dans un entretien accordé à la chaîne de télévision /France 24/", cité par l'agence iranienne "IRNA".
Il a souligné que les gouvernements occidentaux tentaient d'exploiter ce massacre contre le gouvernement syrien.
Par ailleurs, Ahamadenajad a émis l'espoir que l'Occident changerait sa politique de pression sur l'Iran et que le prochain dialogue entre l'Iran et les six pays à Moscou serait dominé par le respect mutuel, réitérant l'attachement de son pays à son droit de profiter de l'énergie nucléaire à des fins civiles.
31 Mai 2012
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1 Politique de l'OTAN
Le dernier Sommet de l'Otan n'a fait aucune déclaration publique à propos de la Syrie.
Cela ne veut pas dire que rien ne se prépare en coulisses.
Le déferlement des medias mensonges à propos de la Syrie, la prochaine réunion des "amis de la Syrie", les offensives diplomatiques de plus en plus pressantes,
l'accueil fait par l'UE aux "opposants" syriens, les appels au renversement du "régime syrien", le soutien déclaré de nos gouvernements à une intervention armée,
avec ou même sans l'aval de l'ONU: cette escalade rappelle exactement les mois qui ont précédé l'intervention militaire de l'OTAN contre la Libye.
NE LAISSONS PAS FAIRE UNE NOUVELLE GUERRE DE L' OTAN ! C.P.
2 Politique des Usa
Les grandes manuvres
Washington appelle à éviter une intervention militaire.
Une ingérence militaire étrangère en Syrie déboucherait sur davantage de chaos et de carnages dans le pays, a déclaré mardi à Washington le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Une ingérence militaire étrangère en Syrie déboucherait sur davantage de chaos et de carnages dans le pays, a déclaré mardi à Washington le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
"Nous n'avons jamais exclu aucune option dans le règlement de la crise syrienne. Cependant, nous ne croyons pas que la militarisation de la situation constitue une décision appropriée. Nous sommes persuadés qu'un tel scénario conduirait à davantage de chaos et de sang. A l'heure actuelle, nous restons en contact avec tous nos alliés et le Conseil de sécurité des Nations unies (
) et nous espérons que les pressions exercées sur Bachar el-Assad feront leur effet", a déclaré M.Carney lors d'une conférence de presse.
Auparavant, le chef du Pentagone Leon Panetta et le chef d'état-major des armées américaines Martin Dempsey ont à plusieurs reprises indiqué que les Etats-Unis n'excluaient aucune option, y compris une intervention militaire, pour contribuer au règlement du conflit syrien.
Certains médias ont interprété ces déclarations comme des menaces d'intervention américaine en Syrie.
Depuis avril 2011, la Syrie est en proie à une révolte populaire hostile au régime du président Bachar el-Assad qui s'est militarisée face à la répression sanglante menée par les troupes régulières. Selon l'Onu, la confrontation armée en Syrie aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés.
Des Canons ... pas du beurre
Expulsions d'ambassadeurs syriens: les Occidentaux durcissent le ton.
Les Occidentaux ont durci leur position à l'égard du régime du président Bachar al-Assad, Européens et Américains annonçant l'expulsion des représentants diplomatiques syriens dans leur capitale en représailles au massacre de Houla qui a fait 108 morts.
Le nouveau président français François Hollande a même estimé mardi qu'une intervention armée sous mandat de l'ONU n'était pas exclue en Syrie, tout en prônant une solution "qui ne serait pas forcément militaire".
Washington et les trois grandes capitales européennes (Paris, Londres et Berlin), à la manoeuvre depuis plusieurs mois pour tenter d'infléchir la politique de répression de Bachar al-Assad, ont décidé de rompre avec le régime.
Après une décision similaire de l'Australie et du Canada, les Etats-Unis, qui tiennent Damas pour "responsable" du massacre de Houla, ont donné 72 heures au plus haut représentant syrien à Washington pour quitter le pays.
En Europe, François Hollande, a annoncé l'expulsion de l'ambassadrice à Paris, Lamia Chakkour, et l'organisation d'une réunion dans la capitale française début juillet de la troisième conférence des "Amis du peuple syrien".
"Nous faisons pression sur la Syrie compte tenu de ce que fait son dirigeant, c'est-à-dire écraser son peuple. Et nous en avons eu, hélas, une des démonstrations les plus terribles avec des enfants qui ont perdu la vie dans des conditions atroces (à Houla, ndlr). Donc il devait y avoir une réaction", a-t-il justifié.
Quelques heures plus tard, lors d'une intervention télévisée, il a évoqué l'idée d'une intervention armée.
"Une intervention armée n'est pas pas exclue, à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est à dire par une délibération du Conseil de sécurité" des Nations unies, a-t-il dit sur la télévision France 2.
"Il faut aussi trouver une solution qui ne serait pas forcément militaire. La pression doit se faire dès à présent pour chasser le régime de Bachar al-Assad", a nuancé le président français.
"Il y a des sanctions à prononcer, elles doivent être renforcées. J'en parlerai au président (Vladimir) Poutine puisqu'il vient à Paris vendredi. C'est lui, avec la Chine, qui est le plus en retrait sur ces questions de sanctions. Et bien nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar al-Assad massacrer son propre peuple", a affirmé François Hollande.
Berlin a aussi annoncé la convocation de l'ambassadeur de Syrie en Allemagne où son expulsion devait lui être signifiée.
Le chargé d'affaires syrien à Londres, déjà convoqué lundi par le Foreign Office, a lui aussi appris mardi l'annonce de son expulsion. La Syrie ne disposait plus d'ambassadeur en Grande Bretagne depuis plusieurs moi.
Rome, Madrid, Sofia et la Suisse ont signifié la même mesure au représentant diplomatique syrien, tandis que l'ambassadeur syrien en Belgique a été convoqué.
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a salué l'annonce de ces expulsions et a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution autorisant le recours à la force contre Damas.
La majorité des pays occidentaux avaient déjà fermé leur représentation dans la capitale syrienne au moment de la vague de répression et des bombardements de Homs, dans le centre de la Syrie.
Le massacre de Houla (centre) a provoqué l'indignation de la communauté internationale. Le chef des observateurs de l'ONU, le général norvégien Robert Mood, a indiqué qu'au moins 108 personnes y avaient été tuées, atteintes par des éclats d'obus ou tuées à bout portant, dont 49 enfants. La majorité ont été exécutées, selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU.
Les violences continuent à faire des dizaines de victimes tous les jours en dépit de l'entrée en vigueur théorique mais non respectée le 12 avril d'un cessez-le-feu en vertu du plan de paix de l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe Kofi Annan.
Le nouveau président français François Hollande a même estimé mardi qu'une intervention armée sous mandat de l'ONU n'était pas exclue en Syrie, tout en prônant une solution "qui ne serait pas forcément militaire".
Washington et les trois grandes capitales européennes (Paris, Londres et Berlin), à la manoeuvre depuis plusieurs mois pour tenter d'infléchir la politique de répression de Bachar al-Assad, ont décidé de rompre avec le régime.
Après une décision similaire de l'Australie et du Canada, les Etats-Unis, qui tiennent Damas pour "responsable" du massacre de Houla, ont donné 72 heures au plus haut représentant syrien à Washington pour quitter le pays.
En Europe, François Hollande, a annoncé l'expulsion de l'ambassadrice à Paris, Lamia Chakkour, et l'organisation d'une réunion dans la capitale française début juillet de la troisième conférence des "Amis du peuple syrien".
"Nous faisons pression sur la Syrie compte tenu de ce que fait son dirigeant, c'est-à-dire écraser son peuple. Et nous en avons eu, hélas, une des démonstrations les plus terribles avec des enfants qui ont perdu la vie dans des conditions atroces (à Houla, ndlr). Donc il devait y avoir une réaction", a-t-il justifié.
Quelques heures plus tard, lors d'une intervention télévisée, il a évoqué l'idée d'une intervention armée.
"Une intervention armée n'est pas pas exclue, à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est à dire par une délibération du Conseil de sécurité" des Nations unies, a-t-il dit sur la télévision France 2.
"Il faut aussi trouver une solution qui ne serait pas forcément militaire. La pression doit se faire dès à présent pour chasser le régime de Bachar al-Assad", a nuancé le président français.
"Il y a des sanctions à prononcer, elles doivent être renforcées. J'en parlerai au président (Vladimir) Poutine puisqu'il vient à Paris vendredi. C'est lui, avec la Chine, qui est le plus en retrait sur ces questions de sanctions. Et bien nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar al-Assad massacrer son propre peuple", a affirmé François Hollande.
Berlin a aussi annoncé la convocation de l'ambassadeur de Syrie en Allemagne où son expulsion devait lui être signifiée.
Le chargé d'affaires syrien à Londres, déjà convoqué lundi par le Foreign Office, a lui aussi appris mardi l'annonce de son expulsion. La Syrie ne disposait plus d'ambassadeur en Grande Bretagne depuis plusieurs moi.
Rome, Madrid, Sofia et la Suisse ont signifié la même mesure au représentant diplomatique syrien, tandis que l'ambassadeur syrien en Belgique a été convoqué.
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a salué l'annonce de ces expulsions et a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution autorisant le recours à la force contre Damas.
La majorité des pays occidentaux avaient déjà fermé leur représentation dans la capitale syrienne au moment de la vague de répression et des bombardements de Homs, dans le centre de la Syrie.
Le massacre de Houla (centre) a provoqué l'indignation de la communauté internationale. Le chef des observateurs de l'ONU, le général norvégien Robert Mood, a indiqué qu'au moins 108 personnes y avaient été tuées, atteintes par des éclats d'obus ou tuées à bout portant, dont 49 enfants. La majorité ont été exécutées, selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU.
Les violences continuent à faire des dizaines de victimes tous les jours en dépit de l'entrée en vigueur théorique mais non respectée le 12 avril d'un cessez-le-feu en vertu du plan de paix de l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe Kofi Annan.
4 Pays Arabes & voisins
Israël
IRIB : Ehud Barak félicite les pays qui expulsent les ambassadeurs syriens.
Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, a félicité, mardi, les pays qui ont pris la décision d'expulser les ambassadeurs syriens.
> Barak a rendu hommage, entre autres, à la France, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les autres pays ayant pris cette mesure forte, à l'égard du régime syrien. Lors de la réunion ce mardi de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Barak a déclaré : "L'expulsion des ambassadeurs syriens est un pas supplémentaire vers le renversement du régime de la famille Assad. D'autres gouvernements devraient agir dans le même sens. Le régime d'Assad ne peut plus continuer à faire partir du concert des nations". En début de semaine, le ministre avait demandé à la communauté internationale d'agir, pour mettre un terme aux massacres, en Syrie.
4 Europe
1 Russie
L'expulsion des ambassadeurs syriens est contreproductive (Moscou)Moscou considère l'expulsion d'ambassadeurs syriens par certains Etats occidentaux comme une démarche contreproductive, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch."Nous ne pouvons commenter cette décision, qui porte avant tout sur les relations bilatérales entre les Etats en question et la Syrie, que dans le contexte des efforts internationaux tendant à contribuer au règlement pacifique de la crise syrienne. De ce point de vue, l'expulsion d'ambassadeurs syriens des capitales occidentales nous semble être une démarche contreproductive", a indiqué le diplomate.
Et d'ajouter que les plus importants canaux pouvant servir à échanger des opinions et à exercer une pression constructive sur Damas pour l'encourager à appliquer par la suite le plan Annan étaient désormais coupés.
"On refuse d'écouter Damas, ce qui ne contribue guère, selon nous, à désamorcer la crise", a indiqué le porte-parole de la diplomatie russe.
Certains pays faisant parti du soi-disant Groupe des amis de la Syrie ont annoncé cette semaine leur décision d'expulser les ambassadeurs syriens et même tous les diplomates syriens, suite aux informations sur l'implication présumée de Damas dans le massacre de plus de cent civils, dont une cinquantaine d'enfants, les 25 et 26 mai derniers dans le village syrien de Houla.
Et d'ajouter que les plus importants canaux pouvant servir à échanger des opinions et à exercer une pression constructive sur Damas pour l'encourager à appliquer par la suite le plan Annan étaient désormais coupés.
"On refuse d'écouter Damas, ce qui ne contribue guère, selon nous, à désamorcer la crise", a indiqué le porte-parole de la diplomatie russe.
Certains pays faisant parti du soi-disant Groupe des amis de la Syrie ont annoncé cette semaine leur décision d'expulser les ambassadeurs syriens et même tous les diplomates syriens, suite aux informations sur l'implication présumée de Damas dans le massacre de plus de cent civils, dont une cinquantaine d'enfants, les 25 et 26 mai derniers dans le village syrien de Houla.
5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Guerre médiatique de l'OTAN: le gouvernement syrien blâmé pour des atrocités commises par les escadrons de la mort soutenus par les États-Unis.
Les évènements de Houla prouvent que les vieux trucs sont toujours ceux qui fonctionnent le mieux
Tony Cartalucci
Mardi 29 Mai 2012
Alors que les informations fuitent depuis Houla en Syrie, ville voisine de Homs et de la frontière libano-syrienne, il devient de plus en plus clair que le gouvernement syrien n'est pas responsable des tirs d'artillerie ayant tué quelques 32 enfants et leurs parents, comme cela est périodiquement affirmé puis nié par les médias occidentaux et même les Nations-Unies elles-mêmes. Il apparaît que ce massacre serait l'uvre d'escadrons de la mort ayant agit directement en contact avec les victimes, ces escadrons accusés par les "activistes" anti-gouvernement d'être des "sbires du régime" ou des "milices" et par le gouvernement syrien d'être des terroristes d'Al Qaïda connectés avec l'ingérence étrangère.
Alors que les assassinats se déroulaient, les représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, se préparaient déjà à accuser, à condamner et à punir le gouvernement syrien, appelant pour une réunion immédiate du conseil de sécurité de l'ONU ainsi que laisser libre-court pour les "Amis de la Syrie" à invoquer l'augmentation des livraisons d'armes et de l'aide aux militants. Ceci représentait une hâte politiquement motivée, une opportunité créée ou pas, pour que l'occident pousse son agenda de longue date à changer le régime syrien. Pendant la même période, l'OTAN a massacré une famille de 8 personnes en Afghanistan, incluant 6 enfants, donc sûrement si l'humanitaire et la justice étaient vraiment les préoccupations motivant ces intérêts occidentaux, alors le cas de l'Afghanistan aurait tout aussi été mis en question avec celui de Houla. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Ce fut aussi durant cette hâte à mettre les feux de la rampe sur l'évènement et à rendre une effet maximum à cette violence, que la BBC a publié une fausse image de l'endroit, qui en fait était la photo d'un massacre prise en Irak, vieille de plusieurs années, disant que cette "preuve", comme toutes celles fournies, venait "d'activistes pro-démocratie", ceci une fois de plus mettant en doute la véracité même des affirmations provenant de ces sources douteuses et constantes depuis plus d'un an.
Il est clair que même après un crime typique qui serait commis dans une nation occidentale, la police ne pourrait pas déduire de la scène du crime des conclusions si rapidement, à moins que la police ne soit biaisée et connaisse déjà tous les détails du crime parce qu'elle aurait été elle-même personnellement impliquée dans celui-ci.
Il est clair que quoi qu'il se soit passé à Houla est utilisé de manière désespérée comme point de levier pour faire avancer la prochaine étape de l'agenda insidieux occidental, décrit avec beaucoup de détails dans l'article de Seymour Hersh du New Yorker en 2007 et intitulé: "La redirection", où il exposa un complot américano-israélo-saoudien qui consiste à armer des extrémistes sadiques et sectaires et de les lâcher contre la Syrie. En fait, dans l'article de Hersh, il interviewait plusieurs sources qui craignaient que ce type de violence ne soit inéluctable, c'est ce que nous voyons se dérouler à Houla.
Alors que certains trouvent difficile de croire que l'occident pourrait mettre en scène, promouvoir et / ou exploiter ce type de violence telle que celle vue à Houla, nous devons nous demander: "Y a t'il des précédents historiques qui pourraient nous donner une idée ou des points de repère sur les 'si' et les 'pourquoi' ". En de fait, il y en a.
Nous devons nous rappeler de l'été 1939, lorsque les nazis voulant désespérément se faire passer pour de pauvres victimes et justifier des actes d'agression militaire, ont mit en scène un incident frontalier dont l'intention était de faussement impliquer la Pologne voisine. Le résultat fut que des troupes allemandes attaquèrent une station radiophonique allemande, et ceci mena à l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie. De manière suffisamment ironique, c'est le musée américain de la commémoration de l'holocauste qui nous donne non seulement un compte-rendu de ces évènements, mais aussi une leçon sur "comment tromper le public":
>
"Durant toute la seconde guerre mondiale, les propagandistes nazis ont déguisé l'agression militaire destinée à la conquête territoriale en acte d'auto-défense nécessaires et justes. Ils ont toujours dépeint l'Allemagne comme une victime ou victime potentielle d'agresseurs étrangers et étant une nation pacifique, celle-ci a dû prendre les armes pour défendre sa population ou défendre la civilisation européenne contre le communisme. Les buts de guerre professés à chaque étape des hostilités ont presque toujours déguisé les intentions réelles des nazis pour leur expansion territoriale et leur guerre raciste. Ceci fut une propagande de la tromperie, faite pour leurrer ou diriger dans une direction le peuple allemand, les pays occupés par l'Allemagne et les pays neutres.
Durant l'été 1939, alors qu'Hitler et ses aides finalisaient les plans de l'invasion de la Pologne, l'opinion publique allemande était tendue et craintive. Les Allemands étaient encouragés par le gain énorme de territoires et l'extension des frontières de l'Allemagne en Autriche et en Tchécoslovaquie sans avoir eu à tirer un seul coup de feu, mais elle ne participait pas aux manifestations de rues appelant à la guerre, comme la génération de 1914 l'avait fait.
Avant l'attaque de l'Allemagne sur la Pologne le 1er Septembre 1939, le régime nazi lança une campagne médiatique agressive pour construire un soutien populaire pour une guerre que bien peu d'Allemands désiraient. Pour présenter l'invasion comme un acte moralement justifié, une action de self-défense, la presse allemande relaya des informations sur les "atrocités polonaises", se référant à des accusations réelles ou inventées sur la discrimination et la violence contre la minorité allemande en Pologne. Déplorant l'attitude "belliqueuse" et le "chauvinisme" polonais, la presse attaqua également la Grande-Bretagne qui encourageait à la guerre en promettant de défendre la Pologne en cas d'invasion par l'Allemagne.
Le régime nazi mit même en scène un incident frontalier créé pour faire croire que la Pologne avait de fait déclenché les hostilités. Le 31 Août 1939, des soldats de la SS se déguisèrent en soldats polonais et "attaquèrent" une station radiophonique allemande à Gleiwitz (Gliwice). Le lendemain, Hitler annonçait à la nation allemande et au monde, qu'il avait pris la décision d'envoyer des troupes allemandes en Pologne en réponse à "l'incursion" polonaise dans le Reich. Le bureau de presse du parti nazi donna pour instruction à la presse allemande de ne pas utiliser le mot "guerre". Il devait rendre compte simplement du fait que les troupes allemandes avaient repoussé les attaques polonaises, une tactique mise en place pour victimiser l'Allemagne dans le processus. La responsabilité de déclarer la guerre serait laissé aux Britanniques et aux Français."
Pour l'occident qui avait juré après les pertes catastrophiques de la seconde guerre mondiale que des actes d'agression étrangère à une nation ne serait plus jamais tolérés, nous avons autorisés les pouvoirs de Wall Street et de la City de Londres et ceux dans leur orbite, de continuer leurs conquêtes militaires pas à pas, de l'Afghanistan à l'Irak en passant pas la Libye, la Somalie, le Yémen et maintenant la Syrie. Nous sommes au bord d'une guerre avec l'Iran et tout comme l'Allemagne nazie, ceux qui nous y mènent utilisent une gamme de menaces, de terreur, de promesses et d'excuses intenables pour une fois de plus franchir les frontières d'une autre nation souveraine, de faire la guerre à un peuple et de lui imposer nos systèmes et nos institutions que nous affirmons être "supérieurs".
Depuis les années 1990, d'après le général américain Wesley Clark, l'occident à rechercher la conquête du Moyen-Orient par l'installation de régimes clients. Depuis 2002, l'occident à chercher à renverser le gouvernement syrien. Clairement, depuis 2007, l'occident conspire contre la Syrie. Des années avant que le terme "printemps arabe" ne fut proféré par les médias occidentaux, la violence qui ravage maintenant la Syrie fut planifiée, avec des militant étant entrainés, financés, armés et mis en place. Le désir de l'occident d'intervenir en Syrie n'est certainement pas pour sauver le peuple syrien de la violence créée par l'occident lui-même, mais d'utiliser cette violence pour s'étendre, tout comme Hitler le fît, par le biais de la conquête militaire.
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> Si l'ONU permet de manière tragique aux forces du fascisme mondialiste, pauvrement déguisé en "défenseur de la civilisation", de prévaloir en Syrie, ne vous leurrez pas pour croire, comme le fit le peuple allemand en son temps, qu'il y ait quoi que ce soit de justifiable dans cet état de fait. Houla, tout comme Gleiwitz, est une mauvaise excuse et non pas un impératif moral. L'Allemagne a fini par payer très cher ses transgressions continuelles contre l'humanité, cela a coûté des millions de morts, des décennies d'opportunités perdues, divisés et conquis après avoir été battus et porter la charge d'un lourd passé pour toujours. Quelle récompense osons-nous attendre aujourd'hui de notre ignorance et de notre apathie ? ~ Traduit de l'anglais par Résistance 71 ~ Tony Cartalucci
Alors que les assassinats se déroulaient, les représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, se préparaient déjà à accuser, à condamner et à punir le gouvernement syrien, appelant pour une réunion immédiate du conseil de sécurité de l'ONU ainsi que laisser libre-court pour les "Amis de la Syrie" à invoquer l'augmentation des livraisons d'armes et de l'aide aux militants. Ceci représentait une hâte politiquement motivée, une opportunité créée ou pas, pour que l'occident pousse son agenda de longue date à changer le régime syrien. Pendant la même période, l'OTAN a massacré une famille de 8 personnes en Afghanistan, incluant 6 enfants, donc sûrement si l'humanitaire et la justice étaient vraiment les préoccupations motivant ces intérêts occidentaux, alors le cas de l'Afghanistan aurait tout aussi été mis en question avec celui de Houla. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Ce fut aussi durant cette hâte à mettre les feux de la rampe sur l'évènement et à rendre une effet maximum à cette violence, que la BBC a publié une fausse image de l'endroit, qui en fait était la photo d'un massacre prise en Irak, vieille de plusieurs années, disant que cette "preuve", comme toutes celles fournies, venait "d'activistes pro-démocratie", ceci une fois de plus mettant en doute la véracité même des affirmations provenant de ces sources douteuses et constantes depuis plus d'un an.
Il est clair que même après un crime typique qui serait commis dans une nation occidentale, la police ne pourrait pas déduire de la scène du crime des conclusions si rapidement, à moins que la police ne soit biaisée et connaisse déjà tous les détails du crime parce qu'elle aurait été elle-même personnellement impliquée dans celui-ci.
Il est clair que quoi qu'il se soit passé à Houla est utilisé de manière désespérée comme point de levier pour faire avancer la prochaine étape de l'agenda insidieux occidental, décrit avec beaucoup de détails dans l'article de Seymour Hersh du New Yorker en 2007 et intitulé: "La redirection", où il exposa un complot américano-israélo-saoudien qui consiste à armer des extrémistes sadiques et sectaires et de les lâcher contre la Syrie. En fait, dans l'article de Hersh, il interviewait plusieurs sources qui craignaient que ce type de violence ne soit inéluctable, c'est ce que nous voyons se dérouler à Houla.
Alors que certains trouvent difficile de croire que l'occident pourrait mettre en scène, promouvoir et / ou exploiter ce type de violence telle que celle vue à Houla, nous devons nous demander: "Y a t'il des précédents historiques qui pourraient nous donner une idée ou des points de repère sur les 'si' et les 'pourquoi' ". En de fait, il y en a.
Nous devons nous rappeler de l'été 1939, lorsque les nazis voulant désespérément se faire passer pour de pauvres victimes et justifier des actes d'agression militaire, ont mit en scène un incident frontalier dont l'intention était de faussement impliquer la Pologne voisine. Le résultat fut que des troupes allemandes attaquèrent une station radiophonique allemande, et ceci mena à l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie. De manière suffisamment ironique, c'est le musée américain de la commémoration de l'holocauste qui nous donne non seulement un compte-rendu de ces évènements, mais aussi une leçon sur "comment tromper le public":
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"Durant toute la seconde guerre mondiale, les propagandistes nazis ont déguisé l'agression militaire destinée à la conquête territoriale en acte d'auto-défense nécessaires et justes. Ils ont toujours dépeint l'Allemagne comme une victime ou victime potentielle d'agresseurs étrangers et étant une nation pacifique, celle-ci a dû prendre les armes pour défendre sa population ou défendre la civilisation européenne contre le communisme. Les buts de guerre professés à chaque étape des hostilités ont presque toujours déguisé les intentions réelles des nazis pour leur expansion territoriale et leur guerre raciste. Ceci fut une propagande de la tromperie, faite pour leurrer ou diriger dans une direction le peuple allemand, les pays occupés par l'Allemagne et les pays neutres.
Durant l'été 1939, alors qu'Hitler et ses aides finalisaient les plans de l'invasion de la Pologne, l'opinion publique allemande était tendue et craintive. Les Allemands étaient encouragés par le gain énorme de territoires et l'extension des frontières de l'Allemagne en Autriche et en Tchécoslovaquie sans avoir eu à tirer un seul coup de feu, mais elle ne participait pas aux manifestations de rues appelant à la guerre, comme la génération de 1914 l'avait fait.
Avant l'attaque de l'Allemagne sur la Pologne le 1er Septembre 1939, le régime nazi lança une campagne médiatique agressive pour construire un soutien populaire pour une guerre que bien peu d'Allemands désiraient. Pour présenter l'invasion comme un acte moralement justifié, une action de self-défense, la presse allemande relaya des informations sur les "atrocités polonaises", se référant à des accusations réelles ou inventées sur la discrimination et la violence contre la minorité allemande en Pologne. Déplorant l'attitude "belliqueuse" et le "chauvinisme" polonais, la presse attaqua également la Grande-Bretagne qui encourageait à la guerre en promettant de défendre la Pologne en cas d'invasion par l'Allemagne.
Le régime nazi mit même en scène un incident frontalier créé pour faire croire que la Pologne avait de fait déclenché les hostilités. Le 31 Août 1939, des soldats de la SS se déguisèrent en soldats polonais et "attaquèrent" une station radiophonique allemande à Gleiwitz (Gliwice). Le lendemain, Hitler annonçait à la nation allemande et au monde, qu'il avait pris la décision d'envoyer des troupes allemandes en Pologne en réponse à "l'incursion" polonaise dans le Reich. Le bureau de presse du parti nazi donna pour instruction à la presse allemande de ne pas utiliser le mot "guerre". Il devait rendre compte simplement du fait que les troupes allemandes avaient repoussé les attaques polonaises, une tactique mise en place pour victimiser l'Allemagne dans le processus. La responsabilité de déclarer la guerre serait laissé aux Britanniques et aux Français."
Pour l'occident qui avait juré après les pertes catastrophiques de la seconde guerre mondiale que des actes d'agression étrangère à une nation ne serait plus jamais tolérés, nous avons autorisés les pouvoirs de Wall Street et de la City de Londres et ceux dans leur orbite, de continuer leurs conquêtes militaires pas à pas, de l'Afghanistan à l'Irak en passant pas la Libye, la Somalie, le Yémen et maintenant la Syrie. Nous sommes au bord d'une guerre avec l'Iran et tout comme l'Allemagne nazie, ceux qui nous y mènent utilisent une gamme de menaces, de terreur, de promesses et d'excuses intenables pour une fois de plus franchir les frontières d'une autre nation souveraine, de faire la guerre à un peuple et de lui imposer nos systèmes et nos institutions que nous affirmons être "supérieurs".
Depuis les années 1990, d'après le général américain Wesley Clark, l'occident à rechercher la conquête du Moyen-Orient par l'installation de régimes clients. Depuis 2002, l'occident à chercher à renverser le gouvernement syrien. Clairement, depuis 2007, l'occident conspire contre la Syrie. Des années avant que le terme "printemps arabe" ne fut proféré par les médias occidentaux, la violence qui ravage maintenant la Syrie fut planifiée, avec des militant étant entrainés, financés, armés et mis en place. Le désir de l'occident d'intervenir en Syrie n'est certainement pas pour sauver le peuple syrien de la violence créée par l'occident lui-même, mais d'utiliser cette violence pour s'étendre, tout comme Hitler le fît, par le biais de la conquête militaire.
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> Si l'ONU permet de manière tragique aux forces du fascisme mondialiste, pauvrement déguisé en "défenseur de la civilisation", de prévaloir en Syrie, ne vous leurrez pas pour croire, comme le fit le peuple allemand en son temps, qu'il y ait quoi que ce soit de justifiable dans cet état de fait. Houla, tout comme Gleiwitz, est une mauvaise excuse et non pas un impératif moral. L'Allemagne a fini par payer très cher ses transgressions continuelles contre l'humanité, cela a coûté des millions de morts, des décennies d'opportunités perdues, divisés et conquis après avoir été battus et porter la charge d'un lourd passé pour toujours. Quelle récompense osons-nous attendre aujourd'hui de notre ignorance et de notre apathie ? ~ Traduit de l'anglais par Résistance 71 ~ Tony Cartalucci
Mardi 29 Mai 2012
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières,les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
" Déclaration Universelle des Droits de l'Homme - Article 19